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La Philosophie d'Alan Watts
27 janvier 2015

Psychothérapie Orientale et Occidentale - 01

 

 

(On comprendra que mon « cas personnel singulier » m'intéresse au plus haut point, qu'en écrivant je cherche à me libérer moi-même, tout en souhaitant sincèrement aider mes visiteurs de quelques indications précises.

Par souci de clarté, il vaut mieux toutefois distinguer ce qui est de mon « cas » et ce qui est de ma libre réflexion philosophique, qui vise à renvoyer mon visiteur à lui-même et son propre cheminement.

Mes allées et contre-allées « littéraires » associant Alan Watts, Arnaud Desjardins et mézigue — au plan romanesque — seront donc désormais placés dans Le Roman du Tard. (Auquel s'ajoute le décalage du temps qu'il m'a fallu pour résoudre mes « problèmes » et entrer sérieusement « en roman », devenir romancier. Au final, si un Éditeur me prend, il importe peu car le résultat se veut, et se voulait aussi, un témoignage.

Certes, par métaphore, il m'est permis d'espérer qu'à l'instar du yin-yang chacun de mes deux blogs, dont certaines parties traitent exactement du même sujet, soit distinct de l'autre dans son approche mais solidaire et complémentaire dans ses assertions.)

(Spiritualité &) Psychothérapie Orientale et Occidentale

Introduction Générale aux Mots et expressions clefs de cet ouvrage (ses rhizomes dans l'existence même d'Alan Watts, et son itinéraire – à lui – également !)

Opinion toute personnelle : Les Lumières (& déesse Raison) me paraissent souvent (mais pas toujours) tenir plus d'abats-jour que d'un éclairage sur l'ensemble de notre réalité existentielle.

Une chose me paraît sûre : nous assistons à un appauvrissement généralisé, parfois à un véritable détournement du sens des mots, depuis l'apparition d'un humanisme & anthropocentrisme impérial, dominateur et arbitraire, aux interventions prétendument « civilisatrices ».

L'apport de l'Extrême-Orient, dans le dernier tiers du XX° Siècle, semble devoir se révéler comme rétablissement, ou élargissement, du sens des mots comme du « Sens de l'existence ». Et peut-être un rappel que notre planète comporte aussi les pôles nord et sud tout comme d'autres continents que « l'Eurasie ».

Les spécialistes comme les érudits y répugnent ; pourtant, transitoirement pour le moins, l'utilisation de mots et concepts composés deviennent de plus en plus avantageux pour leurs compréhension.

« Bonheur-Liberté » pour désigner l’Éveil-Libération (cf. S-C Kolm), «Cœur-Esprit » pour désigner l'instance cognitive ouvrant la Voie de ce « Bonheur-Liberté » (cf. D-T Suzuki, qui avouait en note de son ouvrage magistral qu'il optait pour l'emploi de « esprit » plutôt que « cœur » par crainte de ne plus être compris du tout par le public occidental1.

J'énumérerai d'abord des mots clefs de l'ouvrage par leur ordre d'écriture ; dans un second temps, j'en ferai de libres variations.

Je puis noter sans attendre que le principal mot clef du chapitre Un pourrait être : connaissance-action, i.e. que la connaissance de soi ne présente d'intérêt qu'à proportion de la nouvelle liberté d'action qu'elle permet. (Subsidiairement, une meilleure « aise » dans la perception & représentation de soi-même que notre éducation & la société nous ont données/imposées.)

Psychothérapie orientale et occidentale est une tentative pour jeter une passerelle entre la Philosophie Pérenne et la science véritablement moderne (débarrassée des réductions scientistes, et de ses préjugés agressivement athée et/ou anti-théiste, voire anti-déiste, en dépit des cultes à la déesse Raison et/ou Être suprême qui s'instaurèrent après la Révolution Française.)

L'Oracle de Delphes nous disait : Connais toi toi-même, et tu connaîtras l'univers et les dieux !

L'aphorisme de la science qui a commencé son règne dans la seconde partie du XX° siècle, nous propose : « Connais l'univers et les dieux, et tu te connaîtras toi-même ». (cf. Psycho p 84)

 

1Ou plus que composé : Anne Cheng, traduit Ziran, ordinairement traduit pas « spontanéité », par « de soi-même ainsi ». Je suis heureux de constater utilise ce « ziran » au sens indiqué par Anne Cheng (une véritable idole pour les sinophiles amateurs tel que moi !) Cette spontanéité n'a bien sûr rien à voir avec l'impulsivité ou la franchise.   

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21 janvier 2015

GAP 04 (et dernier)

 Mon premier billet consistera en l'énumération de quelques mots clefs de Psychothérapie orientale et occidentale.

Mon principal instrument d'exploration sera ensuite l'assertion déjà produite : Samsara est Nirvana, mais Nirvana n'est PAS samsara… appliquée à la psy et à la spi :

la psychologie est spirituelle mais la spiritualité ne se réduit PAS à la psychologie, ni d'ailleurs à la physiologie, pas plus qu'à la relation à leur environnement social et naturel.

 

L'actualité française & européenne – et sa pléthore de dérives, contresens, dérapages, voire mensonges – ma dissuade de terminer ces « en Guise d'Avant-Propos » par le rappel de la « dévitalisation » dont les termes russe & slave de Pravda (Vérité) et chinois de Renmin (Peuple) ont fait l'objet. Chacun sait que la Pravda est l'organe du Parti Communiste Russe et le Renmin Ribao (Quotidien du Peuple) du Parti Communiste Chinois. Je me proposais, contradictoirement, de noter que Poutine et XI Jinping rétablissent un principe d'unité dans leurs peuples respectifs, avec en exergue le fait que le Président des États-Unis, au final, ne peut appliquer la politique pour laquelle il a été élu qu'à partir du moment où il ne peut plus être réélu !

Jouant sur diverses associations d'idées, passant par l'opposition entre l'identification au sens de Freud (quasi en synonymie avec valorisation du Moi) et son acception dans les enseignements Gurdjieff & Oupensky (en quasi synonymie avec rétrécissement de la conscience de soi et sa chosification & aliénation dans une situation donnée ou un événement indépendant de sa volonté et de toute possibilité d'action et/ou modification), je pensais pouvoir dégager la communauté et la différence entre Alan Watts et Arnaud Desjardins. L'un divulguant des perspectives métaphysiques interdites, l'autre proposant de tenter d'en faire directement l'expérience.

Cédant à mon habituel plaisir de formules à l'emporte pièce, je me proposais de dire que le Rappel est similaire à celui d'un maître chien, contraint de le rappeler à lui quand il se laisse emporter par une « identification » à tel gibier ou telle personne appétissante sans avoir reçu l'ordre d'attaque. (Sans doute, aurais-je également cédé à mon goût de l'anecdote en racontant comment j'ai sauvé un cycliste en hurlant « Accélérez ! N. de … ! » ; ce qu'il fit en voyant la gueule de mon chien lui sauter au visage. Mon chien le manqua de quelques centimètres et alla s'écrouler dans un faussé. Ce qui me laissa le temps de le rejoindre et de le « rappeler à moi ». Et précisé ce point : ce chien, autrement d'une douceur extrême, entrait en fureur à la seule vue d'un deux roues. J'attribue ce trait au fait qu'un conducteur de moto-cross ne lui évita d'être tué, lorsqu'il était chiot, qu'en l'écartant de sa botte. Mais, un botte de motard, même roulant à petite vitesse…. Ça doit faire mal ! De quoi en être traumatisé pour le reste de sa vie. « Identification » gurdjievienne de chien (!), si je puis me permettre...

Mais, au long de mes Variations wattsiennes, ces questions linguistiques resurgiront.

Pour couper court, je renvoie à cette citation de Porphyre de Tyr : «l'homme qui s'ignore lui-même ne saurait rendre au Dieu des hommages convenables ni en obtenir ce qu'il implore.»

Un aspect très pragmatique de l'Oracle de Delphes…

 

 

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