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La Philosophie d'Alan Watts
10 juillet 2015

Devoir de vacances 01

Ce sont deux axes, parallèles ou superposés, de l’œuvre d'Alan Watts : la Comparaison et la Tradition. Son dynamisme est la modification de la conscience, appelée « transformation » ou « libération », qui n'est pas exactement un changement de soi, mais plutôt de la perception de soi permettant un élargissement de soi au Soi, ou, autrement dit, d'une conscience égotique à une conscience cosmique. Il est généralement admis que cette modification s'effectue progressivement mais que l'on peut y accéder dans sa plénitude en un instant, en divers instants, d'intensité et de durée variables. Tel est la cadre général du tableau de la Voie, la carte de son territoire ou, pour utiliser l'expression chinoise, du cheminement « en peinture ». Toute « l'affaire » consiste à quitter la « peinture » pour la réalité peinte, la carte pour l'exploration effective du territoire, les concepts et valeurs pour ce qu'ils indiquent… jusqu'à la disparition totale de l'observateur et de l'observé, de ce que l'on voit et de ce qui est vu, etc. Comme le point de jonction de deux parallèles à l'horizon, cette unité absolue paraît s'éloigner au fur et à mesure qu'on s'en approche. (D'où l'expression « non-deux », l'Un étant lui-même une illusion, tout autant que le Deux. La manifestation commence avec le deux, l'Un et le Néant sont bonnet blanc et blanc bonnet...)

Aussi bel et bon que ce soit... la bonne question, le bon sujet du moment est celui de cet Été.

Pour ma part, ça va. Et vous, ça va ?

Je vous souhaite d'aller aussi bien que moi, hum ! mieux si possible.

PS Pour préparer la suite, sans donner de programme… puisque je me trompe chaque fois que je tente de le faire ! … je rappelle néanmoins qu'Alan Watts

par Comparaison, entendait une sorte d'extension, à tous les aspects d'une culture, de ce qu'Étiemble appelait « invariants » en littérature, c'est-à-dire « ce qui fait que l'homme est homme ».

Il est à remarquer qu'Étiemble entendait Comparaison au sens américain du terme, donc identique à celui utilisé par Alan Watts, c'est-à-dire sans européocentrisme, ni colonialisme, ni « condescendance ethnologique », ni justification « impérialiste » ou économique.

Pour qui ne connaîtrait rien de lui, aller par exemple à

URL : www.cairn.info/revue-de-litterature-comparee-2002-1-page-97.htm.

(Encore à l'intention de qui n'en saurait rien, et inciter d'en savoir un peu plus, il est permis de d'apprécier Étiemble à la manière dont beaucoup s'inspirent de l'existentialisme sartrien nonobstant ses errements et quelques aberrations politiques ; on peut dire aussi qu'il fut une sorte de Michel Onfray de la génération précédente. Ils ont en commun, d'ailleurs, de voir rouge à toute apparition de cléricalisme & bondieuserie. A mon humble niveau, je ne puis me permettre de les critiquer de ce chef… alors que la queue de détente de mon revolver démange mon doigt face à tout signe de « laïcisme », considéré comme un « cléricalisme athée ».

par Tradition, pour faire court, que ces « invariants » sont intrinsèquement « religieux » mais indépendants des cultures, dogmes ou religions spécifiques.

est mort en 1973, donc avant que ne disparaisse définitivement (via divers troubles sociaux et raciaux) ce qui fut quelques années le « rêve d'un paradis californien » ; rêve partagé par un grand nombre d'américains eux-mêmes et pas seulement par les beatniks et hippies du monde entier). 

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