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La Philosophie d'Alan Watts

22 mars 2021

TROIS SPECIAUX CORONA

Spécial lundi 22/03/21

Trois spéciaux Corona

 

1- Je ne pensais pas être aussi silencieux, mais à constater la cacophonie générale… autant ne pas y participer en devient un quasi devoir civique. Et, je ne vois pas l’utilité de répéter sans cesse que tous ces petits et grands malheurs, particulièrement ceux qui en meurent bêtement que ce soit en raison des défaillances du système sanitaire ou que ce soit le résultat de son propre manque de précautions élémentaires, proviennent des formes sociétales des diverses nations.

 

2 – C’est un appel au secours. Face à ma situation de misère économique, quelques dons me soulageraient et me permettraient de surmonter cette passe difficile.

Cela s’est déjà fait une fois. Et, grâce à des dons, il m’avait été permis d’achever la publication de mon Chanxué, Alan Watts et le Chan/Zen tout comme de mesApproches du Chan Originel, libres commentaires sur le Xin Xin Ming. Ils demeurent HC (hors commerce). Cela vaut mieux, car ces textes étaient assez mal boutiqués. Quelques exemplaires avaient été vendus sur souscription, sans plus.

Mais, une grande partie de ces textes seront repris dans des projets que j’ai en tête.

 

3 – Je conserve mon idée de tenter, après Pâques, d’une formule plus interactive entre nous…

Ainsi que la création d’une « Fraternité » ou d’une « Conférence permanente », s’inspirant et se conduisant sous la houlette spirituelle d’Alan Watts. Quelque chose de sérieux (type association loi 1901).

 

Pour toutes ces questions, voudriez-vous prendre contact avec moi, ne serait-ce qu’à titre exploratoire, comme on dit en langage diplomatique.

Et, s’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît, si vous pouviez me « donner la pièce »…..

Cliquez sur Contacter l’Auteur.

 

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8 décembre 2020

Alan Watts reçoit Madame Corona, 8

 

Alan Watts reçoit Madame Corona, 000, 8

 

(Ceci, indexé « 000 », présentant quelques notes propédeutiques jetées en vrac au fil du clavier)

Mon premier billet de cette relance de mon blog sera mis en ligne le jour anniversaire, ou peu après, de la naissance d’Alan Wilson Watts, le 6 Janvier 1915.

A mon idée, en tant que « blogueur », se voulant écrivain et philosophe free-lance, à moins que ce ne soit in partibus, c’est une aventure psycho-littéraire qui devrait durer quatre années, soit jusqu’en Janvier 2025. Un minimum pour passer un message situé à la frontière du langage et du silence.

Chaque billet comportera trois approches centrales, qui s’emboîteraient les unes dans les autres telles des casseroles ou des poupées russes, si l’importance, et le nombre de lignes, n’étaient très variables.

&

A relativement court terme, mettons au cours du printemps prochain 2021, je tenterai un moyen ou un autre d’inter-activité. Non pas pour le plaisir de débats ou de disputes philosophiques intéressantes, mais parce que le temps passant je me suis habitué à des formulations assez désuètes (médiévalesi). Que l’on m’interroge ou que l’on m’interpelle sur tel ou tel point me permettra de préciser ou de rafraîchir ma manière de voir. La plupart du temps, ce sera facile et réellement comme un rafraîchissement psychologique. Mais, pas toujours, car il y a un véritable problème : l’idée, le concept, l’application concrète de Tradition ou de Philosophia Perennis ou d’ésotérisme, comme disait Watts, c’est tout un « bazar ».

&

Une grande casserole, cercle extérieur => compilation de faits biographiques sur Alan Watts, sa vie, son œuvre > ce sera la seule partie véritablement fiable pour qui voudrait utiliser les indications, faits et dates fournies à ses propres fins d’étude ou autre. Dans cette approche, le moins qu’on puisse dire est qu’elle sera libre de tout droit d’auteur.

Une moyenne casserole, cercle intérieur => ce qui dans la vie d’Alan Watts évoque (par association d’idées au sens psychanalytique usuel & comme une résonance intérieur ou, contradictoirement, par déduction logique) ma propre vie… en dépit des apparences. Car, à première vue, lui et moi, nous ne nous ressemblons en rien, rien du tout.

Une minuscule casserole, cercle central => La Tradition primordiale, métaphysique unique, pour faire court « traditionactualiste » de la philosophie perennis.

Pour illustrer cette bizarrererie linguistique, une incongruité par définition, pérenne = « de toujours », un élément intrinsèquement constitutif de la vie humaine. Or, voici qu’au début du XXI° siècle, un gène a disparu à tout jamais de notre planète…

Je n’en sais guère plus, et veuillez avoir la gentillesse de poursuivre votre visite…. Je reviendrai sur ce sujet dans deux ou trois ans seulement. Si j’ose y revenir ! Mes connaissances en ce domaine sont nulles. Zéro ! La seule chose que je crois avoir compris est qu’en principe, ce qui se perd ici se retrouve ailleurs. Ça fonctionnait comme ça depuis quinze milles ans, et en quinze milles ans, rien n’a jamais disparu vraiment… tout au plus « ça » peut se transformer…

Quel que soit le fin mot de l’affaire, c’est le mythe qui s’y rattache tout logiquement qui m’intéresse : notre planète est mortelle, tout comme les humains & parasites qui y prospèrent.

J’aimerais bien savoir l’avis de Madame Corona…

&

Les queue, manchon, poignée de casseroles seront forcément présents dans mes billets => faut bien un accrochage au mur => le mur de la réalité conventionnelle (maya)ii.

i Ou plus loin encore, la Tradition pérenne affirmant que l’Esprit est comme inscrit dans nos gènes. En psychologie, certains affirment en parallèle que le « refoulement spirituel » cause autant de dégats que le « refoulement sexuel ».

ii Alan Watts disait que s’éveiller consiste à sortir des illusions de la réalité conventionnelle.

21 novembre 2020

Alan Watts reçoit Madame Corona, 7

Alan Watts reçoit Madame Corona, 000, 7

 

En 1973, le 17 Novembre, dans la nuit, le décès d’Alan Watts entraîna une importante modification du cours de ma vie intérieure et personnelle. Bientôt cinquante ans après, son souvenir me tient compagnie et son approche du comparatisme comme sa manière de vivre La Tradition me guident.

 

Un soir, Alan Watts aurait déclaré « Curieux ! Je ne ressens plus mon corps ». Il aurait esquissé quelques pas de danse, comme pour vérifier l’existence de son corps, s’excusa et monta se coucher. Il y monta le 17. Mais, quand Mary Jo, son épouse vint pour l’éveiller au matin du 18, elle découvrit qu’il « avait quitté son corps ». Ce que l’on appelle la « mort », en Occident, depuis toujours. Quand le corps meurt, la personne toute entière meurt. D’où, je suppose, l’importance de la résurrection des corps dans le Christianisme. L’être personnel de chacun ne s’incarnant qu’une seule et unique fois ; ce qui revient à dire qu’en naissant, on accède à « La Vie », pour une seule et unique existence incarnée. L’apparition et la disparition du corps marquent les limites entre « La Vie » et « La mort ». (A la fin des temps, il est de la plus haute importance que l’on retrouve son corps, ressuscité, sans quoi… ben quoi, j’avoue que je n’en sais rien. Un pur esprit, un fantôme. Je propose que nous en reparlions à la fin des temps.

 

Pour le temps présent, qui court, je suis encore un peu sous le choc de deux articles du journal « Le Monde ». Je les ai revécus avec une intensité, à laquelle je ne m’attendais pas. Le premier n’était un entrefilet d’une dizaine de lignes annonçant le décès d’Alan Watts, chez lui, dans les collines de la Mill Valley, San Franscisco. Le second était un long article de Jean-Michel Palmier. Je ne suis pas du tout de son bord, mais il faut que reconnaître que son enthousiasme communicatif dégage bien la « place » d’Alan Watts dans la Contre-Culture américaine. (Toutefois, bonne ou mauvaise selon ses aspects, celle-ci ne définit, ni ne cerne, pas même n’évoque le Tao, « La Voie ».)

 

Mon prochain billet indiquera la méthode des quatre années que j’assigne à la réception de « Madame Corona », à l’art de vivre que suggère sa philosophie. Je préciserai le sens de certaines expressions, dont en premier lieu « art de vivre » qui n’est pas un art de la « bonne vie ». Dans mon cas, loin d’être bien original, ce fut, c’est encore – en partie, un judo mental d’utilisation de la force adverse, où comme mon Maître me le donna, une navigation Vent Debout, i. e. au plus près du vent contraire, à la direction que l’on veut prendre.

15 octobre 2020

Alan Watts reçoit Madame Corona, 6

000, 6

 

En novembre 1973 meurt Alan Watts. Après avoir vécu cinquante neuf années d’existence. Je raconterai donc sa naissance et son enfance. Naissance et mort, ce sont deux évènements de grande ressemblance, que la métaphysique taoïste qualifie de Retour. Sur Terre ou au néant (que je ne vois aucun inconvénient à nommer Ciel).

En clair = mes chroniques, cette introduction achevée, débuteront courant novembre...

La génétique est assez mal vue en France. Je n’y comprends pas grand-chose, je dois dire. Et, je crois tout à fait en l’adaptation (qui, en une génération peut modifier des « trucs » génétiques à partir d’autres « trucs » d’ordre culturel et/ou environnemental). Il semblerait que ces « trucs » aient d’ailleurs la vie dure : je me suis laissé à lire au sujet de « trucs » récessifs qu’il a fallu attendre ces dernières années pour que le processus s’étant engagé, l’un de ces « trucs » vieux de 15 000 ans (quinze milles!) a définitivement disparu de la surface de Terre. Papa-Maman, c’est pas mal du tout. Mais, à côté des milliers d’années de leurs composants, l’ADN transmis possède peu de spécificités strictement parentales. Les confucianistes qui honorent (tous) leurs ancêtres sont plus conformes aux réalités humaines que nos hommages aux parents. (Ou nos regrets de traumatisme utérins, de la naissance ou de la prime enfance, puis de l’éducation reçue.)

Le procédé de mes billets à venir peut être illustré sans attendre par la publication de l’encyclique papale. Selon Le Figaro du 5. 10.20 : « Le texte de Fratelli tutti suit, grosso modo, le syllogisme suivant: l’individualisme connecté ne crée pas de la relation mais de la solitude ; la toute-puissance promise par la mondialisation vient d’échouer magistralement contre un virus. Dès lors, il faut rebâtir. » Il, le Pape, reconnaît à ce titre avoir été inspiré par le grand imam du Caire, Ahmad al-Tayyeb, qu’il cite à plusieurs reprises dans le texte, une première dans l’Église catholique.

A prêcher pour ma paroisse, je dirais que c’est là toute la problématique qui motive que je fasse Alan Watts recevoir Madame Corona.

Faut-il se motiver pour rétablir les choses comme avant ?

Faut-il au contraire recevoir Madame Corona comme un don céleste ouvrant du « pas comme avant », sur la constatation, à y regarder d’un peu plus près, que ce monde dit d’avant n’est qu’un tout de suite de quelques années, par rapport à un Vivant de milliers d’années, qui fut préhistorique avant qu’être aux actualités - « dernière minute ». Toute dernière nouvelle, au fait : Donald Trump est Président des États-Unis d’Amérique, mais, avec ou sans Covid, Donald Trump ces jours-ci se comporte comme s’il demeurait d’abord Donald Trump.

Et moi, et moi, ces jours-ci, et milliers d’année de cette forme de vie (dite) terrestre, chanterait Jacques Dutronc – qui devenait fort philosophe quand il buvait un dernier verre avec Jacques Lanzmann – lequel randonna du côté de Kathmandu s’enquérir de La baleine bleu.

&

Watts, vues ces connexions (avec bien d’autres bien sûr), ne pourrait ensuite que craindre une certaine naïveté du Saint Père, tout comme celle du Maître de sa jeunesse Dmitri Mitriénovic, croyant pouvoir contribuer à sauver la Paix en allant plaider sa cause auprès de philosophes patentés (dont Bergson) et de grandes personnalités d’Europe. Il aurait voulu les convaincre de faire barrage à Hitler (au sobriquet de service secret « Adolf, Reich Covid »).

Mais, il semblerait que la métaphysique ne fasse plus bon ménage avec la politique ou l’humour noir. La métaphysique se cache (se confine) d’ailleurs derrière les murs de catégories telles que la mystique, la poésie/poétique, poïétique, le symbolique, le métaphorique ou la sémantique ceci ou cela. Ou bien encore cette tarte à la crème de « l’Histoire ancienne ». Mais, je ne suis pas historien… Simplement, beaucoup de choses très actuelles, voire de l’actualité « future », à venir donc, me font penser à diverses choses que l’Histoire nous dit appartenir au « passé ». Elles appartiennent en réalité à la Permanence des choses, par ailleurs qualifiée d’Impermanence & Changement. Ou encore Mouvement Immobile…

&

De tout ça, il ne sera probablement pas beaucoup question dans ce blog. L’ésotérisme surréaliste ne porte aucun jugement de valeur métaphysique, si tant est qu’une valeur puisse copuler avec la métaphysique.

Et, - ce sera ma dernière remarque liminaire : alors qu’Alan Watts était à son pic de notoriété en Californie, des amis lui dirent en substance :

« STOP ! Sinon le prochain pas te fera Gouverneur, et le suivant, bien pire encore : Président ! »

 

 

 

4 octobre 2020

Alan Watts reçoit Madame Corona, 5

000, 05

 

Sans m’appuyer sur Alan Watts, ni m’y référer directement.

 

Ce qui pourrait s’appeler aussi : A compliquer les choses.

 

(La dernière partie, 6, de mon introduction dira la méthode globale de ma nouvelle étude de la philosophie d’Alan Watts et mes espoirs de réalisation de mon Quatrième Age – et des « rattrapages » qu’il nécessite, mais pour lesquels je me demande si Madame Corona ne pourrait pas être une aide tout aussi bien qu’une terrifiante usurière éxigeant le recouvrement de son dû & créance.)

Mes chroniques proprement dites débuteront après l’anniversaire de la mort terrestre d’Alan Watts, laquelle intervient peu avant celui de ma naissance – j’adore laisser sous entendre des significations/interprétations/opinions là où, au vrai, je n’en vois ni n’en cherche aucune. Sauf que tout est lié et que la vie et la mort de la plus « insignifiante » des bactéries appartiennent au Jeu (lilâ) du Cosmos.

 

Certes, les rapports yin-yang ressemblent à ceux de la nuit et du jour, mais pour saisir yinyangdao il faut avoir compris que cette nuit ne fait pas venir le jour, mais que la rotation de la Terre en donne l’impression. Situer le caractère yin par rapport à son indissociable yang n’est utile qu’en nommant la « séquence » phénoménale en cause i.e. son mouvement dans une disposition d’une « carte » imaginaire – en trois dimensions – du macrocosme et du microcosme.

On peut ainsi amorcer le dévoilement de l’écologie, la très sage écologie, du taoïsme depuis quatre milles ans ! La recette du raisonnement repose sur le même constat que celui d’un nuit (yin) posée comme inséparable de son contraire (yang) n’existe nullement en eux-même.

Il en va ainsi, par exemple APPLIQUE, du climat (yin) et de l’économie (yang) du mondialisme.

(L’économiste qui accepterait d’utiliser la terminologie philosophique & chinoise, nous dirait que sous ce rapport là, ce yinyang là équivaudrait à un retour à l’age de la cueillette et de la chasse de proximité. Ma foi, un retour à l’état d’esprit, – au ressenti psychologique – qu’invitent les idées d’accueil, d’accueillir, recueillir comme un rejet de toute transformation alimentaire d’un produit qui ne soit local, ou tout proche résoudrait bien des problèmes, notamment de santé.)

Dans ce même ordre d’idées, il faut bien dire que l’une des meilleures manières de se fourvoyer dans son ouverture intellectuelle & affective aux richesses spirituelles de l’Orient consiste à continuer de juger le monde (naturel, social, culturel ou des personnes « culturellement » impliquées) selon ses propres systèmes de valeur. Supposer que les spiritualités orientales ressemblent aux nôtres, mais en mieux, ne peut qu’être source d’erreurs et ne peut qu’exposer à de douloureuses déceptions. L’être humain est le même partout sur cette planète. Il est un planètarien.

Ses cultures sont diverses, tantôt en correspondance avec une aire géographique, tantôt à l’intérieur d’un même « monde »… austral, américain, chinois, européen, indo-européen, indonésien. A l’évidence, il existe un abîme entre les autochtones amazoniens et les politicards & affairistes de Brasilia, les « sauvages » des îles du Sud de l’Inde et les Cols blancs de New-Delhi, etc. Tous les continents et sous-continents ont leurs grandes métropoles et leurs tribus isolées, certaines réellement « sauvages » selon nos critères et systèmes de valeur. Mais, les écologistes le rappellent (pas assez souvent, semble-t-il) la « pollution » n’épargne absolument personne vivant sur Terre. Et, la grande nouveauté du XXI° siècle, est la découverte que diverses substances et molécules naturelles, sont aptes à contrer en tout ou partie, la pollution humaine. Tout logiquement, mais contre tout bon sens, les divers penseurs des quartiers huppés des métropoles, au lieu de se faire les avocats de ces réserves naturelles, paraissent vouloir se comporter comme si l’hypothèse d’accorder une prévalence de la nature1 – en certains domaines et/ou sur certaines zones – était ressentie comme une insulte personnelle.

 

 

1Si j’ose dire au sens premier, en dépit de la présence de Madame Corona

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14 septembre 2020

Alan Watts reçoit Madame Corona, 4

 

La quarantaine passé, quand Alan Watts publie The Way of Zen (le bouddhisme zen, chez Payot, PBP n° 70), il note en avant-propos qu’il n’a aucune autorité pour parler du Zen. «J’ai eu simplement le bonheur d’avoir étudié sa littérature et observer ses manifestations artistiques depuis presque ma plus tendre enfance, et d’avoir entretenu d’amicales relations avec un certain nombre de japonais et de Chinois.qui, comme moi, cheminaient sur cette route infinie. » p 16

Surprenante manière de se présenter, de la part du Doyen de « L’Académie Américaine des Études Asiatiques ».

Mais, il faut lire aussi, avant ou après, Amour et Connaissance, dont le titre original est Nature, Manand Woman, 1958 (1975 pour la France), lequel sous-tend qu’il y a un rapport d’analogie & symbolique « entre l’attitude de l’homme envers la nature et envers la femme. ».

Dans ma suite de ces billets, je n’y reviendrai qu’à l’occasion de l’installation d’Alan Watts dans la Mill Valley, Californie. Toutefois, pour éviter toute équivoque, j’indique le contenu du livre , il illustre comment il exprimait sa manière de vivre, « son » écologie et « son » actualisation de la Tradition.

 

Première Partie

L’Homme et la Nature

I. Urbanisme et paganisme

II. Science et naturelle

III. L’art de sentir

IV. Le monde comme extase

V. Au-delà du sens

 

Deuxième Partie

Homme et Femme

VI Spiritualité et sexualité

VII. Amour sacré, amour profane

VIII. Consommation.

 

En 1968, Alan Watts avait accordé un long entretien à Jacques Mousseau – déjà mentionné dans ce blog. Bien qu’il n’y soit pas explicitement fait référence à Amour et Connaissance (= Nature, Homme et Femme). Relisons-le sous un angle 2020 et ré-alignons les :

« L’Occidental parle de son action dans l’univers en termes d’agression ou de conquête. Il escalade une montagne : il dit qu’il la conquiert. Il guérit une maladie : il dit qu’il la vainc. Alors qu’au contraire il faut, pour guérir une maladie, non la maîtriser avec violence, mais apprendre à coopérer avec elle. Il faut apprendre à aimer ces bactéries dont nous avons besoin lorsqu’elles ne sont pas destructrices. Nous ne comprenons pas cet aspect du réel. Le résultat c’est qu’au lieu de civiliser le monde, nous sommes en train de le «los-angéliser», car Los Angeles est l’un des exemples les plus terrifiants de perversion technologique. », nous disait-il.

4 septembre 2020

Alan Watts reçoit Madame Corona, 3

04/09/2020

 

Alan Watts reçoit Madame Corona – 000, 3

 

Une précision à l’intention de ceux qui se choqueraient des égards moqueurs dont je vais faire preuve ici et là au sujet de Madame Corona, alors que me propose de raconter l’itinéraire spirituel de la vie d’Alan Watts : j’ai connu les affres d’un confinement, ses stupeurs et ses paniques, la douloureuse sensation globale d’une incompréhensible punition et d’une relégation en un soi-même totalement inconnu, d’abord presque hostile, par l’impression d’une mise à l’écart de sa propre vie. Jusque là, je n’avais connu de la solitude que cette facette agréable de se tenir « peinard dans son coin ».

(Je fais ici allusion à des événements de mon enfance, me ramenant brutalement de la campagne à Paris. Actuellement, les choses sont un peu différentes : depuis une dizaine d’années, je vis comme en confinement, seul, sans personne à écouter ou à qui parler. Plus qu’un confinement, toutefois, c’est plutôt une assignation à résidence voulue par je ne sais quelle mauvaise configuration astrale ou qu’un mauvais karma m’impose. Une peine qui exige d’être épuisée. Non sans l’espoir toutefois que Madame Corona voudra bien m’accorder une remise de peine. Et quelque argent pour retrouver un minimum de liberté de mouvement et d’action, qu’autrement je n’avais qu’à pieds ou, quand la chance me souriait, en stop, puis à bicyclette. Depuis bientôt deux ans, je bénéficie des bienfaits d’une bonne fée, qui me conduit faire les courses une fois par semaine. Je précise ces détails, afin qu’il n’y ait pas confusion : je cultive un esprit de dilettante mâtinée d’humour vaguement zen, mais mon quotidien n’est pas une sinécure.)

Sauf mon respect, il faut bien dire que Madame Corona a pour sœur jumelle Madame la Poisse ! Elles parcourent le monde avec une assiduité très fidèle et très efficace. Cette dernière est intrinsèquement liée à Madame la Veinarde.

Dans le cas d’Alan Watts, ce fut de naître alors que des Zeppelins s’en venaient bombarder Londres, et qu’un bombe fut larguée par erreur au dessus de Chileshurst, sa ville natale, qui est aussi un lieu sacré, depuis le néolithique.

Pas de yin sans yang dans la Voie. La Voie est par elle-même yinyang.

Je veux surtout souligner qu’à simplement rappeler les grandes étapes de l’itinéraire spirituel d’Alan Watts, je n’aurai aucune difficulté à évoquer le caractère intemporel de Madame Corona, son actualité, tout aussi bien que la lente épuration du message de la philosophie d’Alan Watts. Elle introduit à la Philosophia Perennis, une Sagesse d’avant, pendant, après. Toujours.

La France, qui n’a toujours pas résolu les problèmes sociaux, encore moins écologiques, de La Guyane vient de lancer une petite fusée de « rien du tout ». Parmi tous les autres « microsatellites », va-t-on parler de ce petit satellite de « rien du tout », qui est un test préliminaire sur la manière de mieux diriger les peuples et robots de notre planète Terre ?

Prendre de la hauteur pour prouver sa hauteur de vue ? (A considérer, le potentiel de massacres au raz du sol et de quelques mers, il ne peut en effet qu’être bon de prendre « de la hauteur »...)

22 août 2020

Alan Watts reçoit Madame Corona, 2

Alan Watts reçoit Madame Corona – 000, 2

22/08/2020 

En début de cette année, mon idée pour cette introduction ou réintroduction à ce blog sur la Philosophie d’Alan Watts était de rectifier la manière un peu cavalière dont je l’avais quittée. D’un autre côté, je renvoyais à des auteurs bien connus mais « populaires », donc à des philosophies « populaires » au sens où Camille Flammarion écrivit sa toujours fameuse Astronomie Populaire.

Encore un thème qu’il me faudra bien aborder : l’opposition populaire et savant, vulgaire et érudit, etc.

Alan Watts, parfois même à contrecœur, est reconnu pour la valeur et la pertinence de ses vulgarisations. (Son succès y rajoute une dose variable de jalousie.) La richesse de ses présentations permet que chacun peut y puiser des choses fort différentes, selon ses besoins personnels ou selon ceux du moment et de sa situation. Malheureusement, cette richesse facilite la confusion, « bonne et mauvaise forme » dirait peut-être Watts, qui puisa largement dans les théories gestalt, est d’oublier que les audaces dans l’inventivité ses présentations portent EXCLUSIVEMENT sur celles-ci. En d’autres termes, qu’il déclara lui-même : « mes vingts livres [rédigés] portent sur un seul sujet» et [je ne me souviens plus des termes exacts] mais mon succès tient beaucoup de ce que j’ai été mal compris. C’est dire aussi que son seul et unique ouvrage majeur, à faire entrer au Patrimoine Unesco absolument, est « Nonsense », E.P. Durton, New-York, lequel – en style USA – tient des propos pires que smurf, qu’en français nous disons schtroumpf. Une manière de Zen schtroumpfant, ou de pratique ordinaire du Zen chez les schtroumpfs.

&

J’y pensais en ce début d’année 2020, à moins que ce ne soit en novembre ou décembre de l’année 2019 : rappeler le sens profond du non-sens de la philosophia schtroumpf-ennis. On voit aussitôt l’impossibilité d’une telle prétention (spécialement pour quelqu’un tel que moi, qui a écrit noir sur blanc : « surtout pas [la prétention] de la fidélité. Elle serait le moyen le plus approprié pour la trahir. La philosophie d’Alan Watts, chacun doit la reprendre pour son propre compte. Ou se laisser porter par elle, flotter avec elle. »

Problème, le moins grave mais le plus agaçant pour moi : l’impression de jouer les vieilles barbiches gourmandant la turbulence de jeunes dents avides d’autres nourritures que celles de la consommation. En Dao, on débute avec un esprit de vieux et on meurt en pleine jeunesse de cœur. J’aime à le répéter en le mettant à n’importe quelle sauce « sans quitter le seuil de sa porte, connaître le monde 1» car « sur la Voie, le premier pas est le dernier ».

&

Pour contourner, ou court-circuiter ces inconvénients, j’ai décidé de directement replonger jusqu’au moment décisif de ma rencontre spirituelle d’Alan Watts, en 1965/66. Dès l’année suivante, j’en préciserai certains détails, mon existence en a été complètement et radicalement changée. En racontant la vie et l’évolution de la pensée d’Alan Watts, c’est moi-je (ahamkar) qui parle.

(J’ai essuyé ensuite des vents contraires, mais c’est une autre affaire – que je raconte dans un mixage d’essai et de roman historique, terminé depuis quelques semaines à peine.)

Précision : les deux thèmes majeures qui conduiront mon exposé-narration sont : la Tradition (pas seulement d’opinion ou de lectures, mais existentiellement vécu) et la Paix (telle qu’elle peut se préparer, quand la politique ne s’en mêle pas).

A mes visiteurs philosophant, je mets en garde contre mon habitude de traiter en trois temps. Ce ne sont pas des temps de thèse et antithèse, puis synthèse. De ma part, c’est pure snobinardise spatiale zen : tout ce qui est beau est de chiffre impair. Sinon nous demeurons à l’état statique du dualisme, quand le Tao, le Chan, le Zen… est mouvement.

 

 

1C’est dans Laozi avant d’être dans Liezi, trop souvent traité de « rebelle égoïste »...

16 août 2020

Alan Watts reçoit Madame Corona

15/08/2020

 

Alan Watts et Madame C - 000

 

Mon idée était de reprendre ce blog sur la philosophie apophatique d’Alan Watts (alanwattsapopha) en utilisant le procédé de mes « Devoirs de Vacances », de l’Été 2018.

 

A des aléas personnels, sur lesquels je m’expliquerai, se sont ajoutés ceux de Madame Coronavirus Covid 19. Ces dommages collatéraux (ou constitutifs?) de la Mondialisation, ne me regardent pas – en principe. Je ne crois pas qu’Alan Watts en aurait dit grand-chose, pas plus que les autres tenants de la philosophia perennis tels Aldous Huxley, Alain Daniélou ou, bien sûr, tous ceux pour qui les noms d’auteurs, d’acteurs ou de penseurs « Traditionnels » ont de l’importance. (Je n’ai PAS DIT inféodés, affiliés, partisans & partiallisants / partielllisants de ces divers courants.)

La Mondialisation (exclusivement) du Commerce… dont nous voyons les premiers effets…

Il est toujours périlleux de sauter d’un train en marche – quoique ralenti ces derniers mois.

Par contre, ayant compris l’avertissement de Dame Corona, il rappellerait qu’aucun devoir de citoyenneté planétaire ne nous oblige à retourner en gare mondialiste reprendre un train pour la crétinerie dominante du « monde d’avant ».

Madame Corona nous avertit des deux dangers contraires :

UN => Celui de ne pas tenir compte de son avertissement (sans trop de frais, pour le moment puisque nul n’est actuellement en mesure de prévoir, gérer et choisir toutes les répercutions de ce confinement&déconfinement&re-confinement inavoué). Celui qui est aussi un simple bon sens, de chercher à comprendre ce qui se passe actuellement. Et de se refuser à accuser tel ou tel lampiste !

DEUX => Peut-être... Admettre une bonne fois pour toutes que le devoir citoyen n’est pas le devoir des chefs d’États.sont deux. Quiconque prétendant représenter l’autre n’étant qu’un menteur ou un aveugle.

 

Yinyang TaoChan/zen !

Et puis, faut savoir ce que l’on veut : gagner sa vie ou gagner de l’argent ? Tenter l’aventure intérieure d’agir pour concilier Bonheur et Liberté ou bien ingurgiter le meilleur antalgique et somnifère du marché ? (Tant au sens symbolique que de la pharmacie industrielle. Je ne dis rien des hallucinogènes publicitaires, ni des matraquages mentaux de l’audio-visuel, et autres !)

 

Nota : En tout ce qui relève de cette « crise » – d’une durée incompressible de quatre ans, inutile de se leurrer ou de tenter de tromper, j’utiliserai l’expression Madame Corona, toujours avec Respect. Face à un danger potentiellement mortel, la toute première attitude correcte est de ne pas le mésestimer.

Tous ceux qui puisent leur philosophie de vie, leur pratique de vie philosophique, etc. et s’en sont déjà suffisamment nourri ne manqueront pas de faire observer qu’Alan Watts lui-même rappellerait l’adage du pessimiste voyant son verre à moitié vide et de l’optimiste qui le voit à moitié plein.

Effectivement, il pourrait s’avérer que la « visite » que nous rend Madame Corona soit, aux terriens, de l’ordre d’une bénédiction céleste.

En quatre ans, je pense avoir largement le temps de m’expliquer sur ce caractère yinyangdao.

 

(à suivre)

22 novembre 2018

Alan Watts et moi – & réciproquement ! (03)

Et vous – ou toi qui visite ce blog

- laissons de côté la philosophie académique, tout en notant toutefois, qu’elle n’est pas à rejeter, qu’elle est potentiellement un appui et un réservoir de mots pour formuler « son soi » et communiquer avec les « soi » des autres : toi, lui, eux, etc.

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Je reprends :

Mon idée pour mes « devoirs d’été 18 » était d’exprimer une citation de Paul Valéry qui résume tout en une seule phrase : «J'estime philosophetout homme, de quelque degré de culture qu'il soit,qui essaye de temps à autre de se donner une vision d'ensemble,une vision ordonnée de tout ce qu'il sait,et surtout de ce qu'il sait par expérience directe, intérieure et extérieure. »

Pour visualiser mieux la synthèse=> J'estime philosophe

1) tout homme, de quelque degré de culture qu'il soit,

2) qui essaye de temps à autre de se donner une vision d'ensemble,

3) une vision ordonnée de tout ce qu'il sait,

4) et surtout de ce qu'il sait par expérience directe, intérieure et extérieure.

Tout, ou presque. La Philosophie Perenne, la philosophia perennis, également nommée Tradition avec une majuscule bel et bien de majesté ET ses rapports avec l’ésotérisme, lequel ne peut exister sans exotérisme.

Étant entendu, au plan strictement rhétorique, une dissertation pour classe terminale, qu’il est certainement possible de démolir René Guénon par Paul Valéry – et son contraire.

Toute la « culture » peut aussi bien être une source de plaisir, une contrainte, un moyen de s’aveugler, un rappel à l’essentiel de la vie intérieure (=une unité sans crainte ni culpabilité).

 

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