Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La Philosophie d'Alan Watts

3 août 2021

Calepin Alan Watts 0005

Calepin Alan Watts 0005

02//07/21

Mon Bon Vieux Calepin Alan Watts n° 0005

Ma vie ; qu'en faire ? N° 0005

 

Bernard Pivot ; de l’académie Goncourt

mais la vie continue, Albin Michel, 2021

Jean-Pierre Le Goff

La société malade, Les essais Stock, 2021

Edgar Morin

Leçons d’un siècle de vie, Denoël, 2021

=> comme lectures de détente pour ce mois d’Août.

 

Je relis diverses choses relatives au Dao/tao, car je tiens à ce que l’assise de départ de mon Calepin soit solide et assez admissible académiquement.

En vue de cet automne hiver, je m’approvisionne aussi en polars, d’un style et d’inspiration inhabituels pour moi.

 

Publicité
Publicité
31 juillet 2021

Calepin Alan Watts 0004

Calepin Alan Watts 0004

31//07/21

Mon Bon Vieux Calepin Alan Watts n° 0004

Ma vie ; qu'en faire ? N° 0004

 

Je n’ai pas manifesté grand enthousiasme à venir en ce monde et une césarienne y fut nécessaire. Au reste, à l’age de 22 ou 23 ans, je fis un rêve très éloquent. Mon psychanalyste éclata de rire : voilà au moins un rêve, qui ne demande pas grand effort d’interprétation.

Il n’y a « rien », sinon un sentiment de « présence »… puisque c’est lui qui « débute » mon rêve.

J’entends comme un « craquement », chose d’autant plus insolite que le milieu est aqueux. Je prends conscience de la différence entre « moi » et ce liquide, par le simple fait que son niveau se met à baisser, découvrant des parois d’un orange vif. Au fond une lueur plus jaunâtre que rouge. Le liquide baisse de plus en plus, produisant un fort courant, qui…

… me jette dans la Seine, non loin du Pont de Grenelle, avec diverses bestioles et les eaux usés du XVI° Arrondissement. Sensation d’écœurement plus que de peur. Véritable course pour atteindre l’Île des Cygnes (dont une extrémité donne justement sur le Pont de Grenelle ; de l’autre côté, c’est le Pont Bir Hakeim).

&

Jean Levii le dit ainsi : « … le monde ordonné, rationnel naît de la mort de la totalité indivise… quand on possédait des virtualités alors la richesse de l’embryon, gros de tous les possiblesii...

iPropos intempestifs sur le Tchouagn-tseu, Editions Allia 2003 - iiP 27

 

 

11 juillet 2021

Calepin Alan Watts 0003

Calepin Alan Watts 0003

11//07/21

Mon Bon Vieux Calepin Alan Watts n° 0003

Ma vie ; qu'en faire ? N° 0003

 

 

«Penser à… n’est pas nécessairement se souvenir, ce n’est pas non plus se remémorer mais veut dire dire tenir devant soi (quelque chose), un « étant », et à vrai dire même lorsque, et précisément lorsque cet « étant » est absent, c’est as donné corporellement dans le présent immédiat ; ou, ce qui veut donc dire la même chose : se tenir un « étant » présent devant soi-même alors même qu’on n’est plus soi-même présent auprès de « l’étant » en question » Heidegger, cité p 35 de Denise Desjardins Le Réel et nous, La Table Ronde 2002.

&

A l’intérieur d’un paysage à peindre, il n’y a pas de jugements de valeurs morales mais la prise en compte des rapports entre les différentes formes des objets. Ce qui importe est le résultat global dans son effet esthétique, qui ne relève pas de la géométrie objective et de l’interprétation de l’œil spectateur.

&

A partir du prochain billet, un stricte respect de la logique surréaliste aléatoire sera appliqué : les notes et documents seront mis en ligne au fur et à mesure que ma main s’en saisira. Seuls mes éventuels commentaires seront du jour comme mes possibles dernières nouvelles…

 

 

10 juillet 2021

Calepin Alan Watts 0002

Calepin Alan Watts 0002

09//07/21

Mon Bon Vieux Calepin Alan Watts n° 0002

Ma vie ; qu’en faire ? N° 0002

 

La lente mais de plus en plus sûre conquête de l’espace se banalise et s’internationalise. La station spatiale SpaceX, habitée par des américains et des russes, venus avec leurs propres fusées, a reçu ou reçoit encore un japonais et un français.

Ce n’est peut-être qu’un vœux pieux de ma part, c’est fort bien possible, pourtant je ne puis que voir dans la convergence d’un Alan Daniélou, rapportant les prévisions d’anciens rishis de l’Inde traditionnelle et les conclusions de l’éminent astrophysicien Hawkings, selon lesquelles l’humanité doit impérativement préparer son expatriation et son émigration ailleurs, car la planète Terre a fait son temps. La Terre devrait « mourir » au 22° ou 23° siècle… L’émigration organisée sera-t-elle possible ou un sauve-qui-peut de panique ? C’est à cet ordre relatif que je me réfère quand je dis vouloir « servir la paix », la compréhension entre les peuples (et la part de transversalité pouvant s’abriter sous ce chapeau).

Quand métaphysique et astrophysique, contre toute attente, se rejoignent dans leurs conclusions, j’ai tendance à « y croire ». Ça illustre la théorie d’une correspondance étroite du Macrocosme et du microcosme… et constitue comme un diagramme de mes problèmes tout personnels… qu’au fur et à mesure d’une mort qui se rapproche les besoins et conditions d’une existence heureuse se précisent davantage. Ce sont les mêmes pour la planète et pour mon individualité. Sans être sur les mêmes rails...

&

Un philosophe se doit – sinon de refléter le spectacle du monde, prendre acte de sa réalité, ses apparences, ses tromperies, tout en rappelant que nul n’échappe aux incidences du monde sur lui-même.

&

Une définition ?

Quand Alan Watts, dès le 1°Chap. de Psychothérapie en Orient et en Occident nous dit que «les idées que nous avons du monde et de nous-mêmes (ne sont que) des conventions sociales, et que les institutions ne sont pas à confondre avec la réalité. Les règles de communication ne sont pas nécessairement les règles de l'univers, et l'homme n'a pas le rôle ou l'identité que société entend lui donner», il définit là ce que je me suis permis d'appeler Apophatique Générale.

Le moujik, pour sa part, l’appelle « magie ». Ce sont aussi bien l’étant de Heidegger ou le temps de la présence. Tant qu’il se concentre sur sa toute nouvelle capacité de lire, c’est printemps. Qu’il relève les yeux, c’est l’hiver.

&

Avant de quitter mon corps, j’aimerais bien fusionner mon cerveau individuel au « cerveau » universelle. Autrement dit : être aussi près que possible de la définition du jivan-mukta, libéré de son vivant.

26 juin 2021

BVC Alan Watts n° 0001

 

Calepin Alan Watts 0001

26/06/21

Mon Bon Vieux Calepin Alan Watts

BVC Alan Watts n° 0001

 

« Vladimir Vladimirovitch Maïakovski (en russe : Владимир Владимирович Маяковский), né le 7 juillet 1893 (19 juillet 1893 dans le calendrier grégorien) à Baghdati (gouvernement de Koutaïssi, Empire russe) et mort le 14 avril 1930 à Moscou, est un poète et dramaturge futuriste soviétique. », nous dit Wiki. Il y est indiqué sans être mis en avant, qu’il fut encensé par Staline aussi bien que Trotski, ni qu’il servit de bannière à d’éphémères groupes révolutionnaires. Je ne me souviens pas avoir lu une traduction quelconque de ses ouvrages. Pourtant, il évoque une période fantastiquement heureuse de mon adolescence, lycéenne, notamment au Jardin des Poètes, à la Porte d’Auteuil, Ce jardin a échappé à la frénésie bulldozerienne de ces années-là. Il fallait absolument dégager les sorties de Paris, qui s’asphyxiait déjà (1960).

Maïakovski est important dans mon univers mental, par ce conseil d’aimer qu’il donna avant de se tirer une balle dans la tête. Avant son suicide, il put préciser à une femme : « Toi, aimes-moi, moi ».

Pour une autre raison aussi : placer en résidence tout un hiver, en Sibérie, il s’ennuyait. Ainsi que le moujik chargé de le servir. Celui-ci avait marqué sa curiosité pour ces objets étranges, qu’étaient à ses yeux les livres que Maïakovski gardaient en permanence à portée de main, et surtout qu’il manipulait sans aucune utilité tangible. D’un profond accord commun, ils décidèrent que l’un apprendrait à lire à l’autre. Cet accord du cœur plus que de l’esprit est fondamental. Mais, la question est légitime : pour apprendre à lire – et quoi, de qui ? Que faire de ce qui se présente telle une relation « gagnant-gagnant », mais se révèle, trop souvent ces temps-ci, n’être qu’une arnaque ?

A l’hiver finissant, Maïakovski demanda à son Moujik ce qu’il pensait de sa nouvelle capacité d’action ; celui-ci répondit : « C’est de la magie : quand je me concentre sur ces traits étranges que tu m’a appris, je me crois en Été et je vois danser les filles du village aux premières récoltes, mais, quand je relève la tête, j’entends siffler le vent et je vois la neige qui entoure et bloque notre isba. »

Existerait-il simultanément deux réalités : celle des mots et celle des faits ?

Et, à réclamer un progrès, peut-on passer de mots à de nouveaux faits ? (Plus brutalement dit : jusqu’où les promesses électorales d’un candidat sont-elles fiables.

&

Nous en serons reconduit à des réflexions sur le Tao, par celles de Jean Levi, dont je citerai ceci : « Et l’on ne sait si l’on doit admirer la ruse des dirigeants ou se gausser de l’idiotie des gouvernés » ( p113, Propos intempestifs sur le Tchouang-Tseu.)

à suivre...

Publicité
Publicité
19 juin 2021

Calepin Alan Watts, 0000

Mon Bon Vieux Calepin Alan Watts

Ce nouveau « calepin » ressemblera plus à un volumineux dossier aux feuillets débordant de toutes parts, qu’à ce petit carnet de notes brèves, assorties de quelques phrases clefs et d’un index utilitaire, que j’utilisais à 17 ans. C’était l’époque de mes premiers contacts avec la culture et la réalité psychologique chinoise. Je prenais soin des notions et sentiments emmagasinés.

Par la suite, une dizaine d’années plus tard, j’ai tenté de reprendre cette formule d’étude. Avec moins d’efficacité.

L’exigence de rigueur était devenue moins déterminant. Tout acte d’écriture & prise de parole peuvent tout aussi bien être d’expression, de commentaire raisonné ou de recherche de son objet.

Ce qui me plaît dans cette nouvelle aventure d’écrire est son imprévisibilité.

Il va sans dire que toute retombée éditoriale possible me ravirait ; j’aimerais bien alléger la misère dans laquelle je vie.

         
18 mai 2021

Alan Watts reçoit Madame Corona, 10

(Alan Watts reconduit Madame Corona, aurait pu convenir ; mais ce n'est pas sûr)

VHMPD-prep 00

 = = =

Je ne sais, je l’ai entendu dire ou je l’ai lu : Il est possible d’avoir une Vieillesse Heureuse & et une Mort Paisible, dans la Dignité.

Alan Watts, puisque l’age est tenu pour facteur favorisant la philosophie, est mort jeune.

Quelques-uns disaient qu’il avait dit tout ce qu’il avait à dire, comme messager d’Orient et comme passerelle de Paix.

L’ésotérisme, par définition, est facteur d’unité ; en cela intrinsèquement lié à l’idée de Paix sur Terre (Vous n’aimez pas le concept de Tianxia1 ? Utilisez donc celui de Pacem in terris2 !). On notera que le monde moderne, et sa « mondialisation », paraissent ne concerner qu’une tranche d’age allant de trente à soixante ans. Avant la trentaine, cachez-vous en discothèque. Après soixante, occupez-vous des questions de santé et laissez les « productifs » achever de détruire la planète et de rendre vitale l’émigration en dehors ou aux confins de notre système solaire. (Vous n’aimez pas les prédictions des anciens Rishi de l’Inde, fixant la fin dans une période, de notre comput, correspondant au 22°, 23° et 24° siècle ? Croyez-en les prévisions de l’’astrophysicien Stephen Hawkings, la période est la même.)

Sur ce fond d’une dramaturgie grandiose pour opéra, mon petit « moi-je » perdu dans l’immensité de la Conscience Cosmique est entré en son quatrième ashrama. L’ésotérisme révèle les points communs des divers exotérismes, mais il en note aussi les divergences, parfois conflictuelles.

 

hiatus

 

Avec l’arrivée de Madame Corona et de sa nombreuse et variée progéniture, une question a pris un nouvel éclairage : que faire des improductifs ?

 

Confiné mais emprisonné de mes bons souvenirs, encerclé par le souvenir de mes jours heureux, la détestation de mes jours d’aujourd’hui ne cesse de renforcer le contraste et ça me fait souffrir. Alors que l’objectif fixé par le Bouddha est d’échapper à la souffrance…

 

On le disait bien en notre mai 68, si typiquement français :

Soyez réaliste, demandez l’impossible.

C’est du moins ce que l’on m’a dit qu’on disait alors, parmi bien d’autres dires…

Je n’étais pas en France, ces mois là…

 

Ces quelques notes en vrac, pour aborder la dernière phase de ce blog dédié et, très largement consacré au Taoïste d’Occident qu’était Alan Watts3. J’ajoute valoriser au plus haut point les anciens charpentier : ils laissaient un certain « mou » aux attaches, le temps de permettre un tassement et un gonflement naturel d’humidité ici et là, avant d’y aller de sévères coups de marteau en finition.

1Tous sous un même Ciel ;

2Paix sur Terre, la célèbre encyclique adressée aux « hommes de bonne volonté », par Jean XXIII.

3cf. mon essai Alan Watts, taoïste d’Occident, présenté par Arnaud Desjardins, à la table ronde 1983. Je songe à corriger cet ouvrage et l’augmenter d’un ou plusieurs chapitres traitant du caractère intemporel mais oraculaire du Xin Xin Ming.

13 avril 2021

Alan Watts reçoit Madame Corona, 9

Alan Watts reçoit Madame Corona, 9

L’un des effets paradoxaux de la visite de Madame Corona est l’actualisation permanente et l’intensification d’un désir, qui demeurait mêlé, presque caché, au milieu de choses que j’aimerais connaître encore en mon Quatrième Age (ashrama, ou stade, étape) de vie. Le désir était là, nullement refoulé, mais regardé tel un surcroît, un fruit sur le gâteau. Il semble bien vouloir devenir un besoin fondamental. Mes devoirs et nécessités de sadhaka (chercheur spirituel, philosophe, zeniste, contemplatif…… encore une fois : qu’importe les étiquettes, pourvu que ce soit le même flacon et qu’il conserve bien la même liqueur.).gardant sa priorité et/ou suprématie. L’aspect hiérarchique est plus théorique qu’autre chose.

Je ne sors pas beaucoup du sujet : Alan Watts n’a jamais pu rester longtemps sans compagne. Lors de sa période de tombeur frénétique, il n’était jamais satisfait du seul apaisement sensuel. Ce qui explique son exceptionnelle passion pour Mary Jane, « Jano », sa quatrième et dernière épouse. Elle lui donna tout ce qu’il attendait, pas toujours en en mesurant l’exacte portée.

Arnaud Desjardins, voici une cinquantaine d’années, s’avérant du véritable ressort de ma problématique, m’offrit deux photos tirées de ses films sur le Zen Soto : on y montre un couple de moine-moniale en za-zen, dans la véranda de leur petite maison.

Ce sont d’indubitables porteurs de mon existence. En quoi l’age venant en deviendrait-il caduques ? En quoi, précisément?

Quel aspect symbolique serait à retenir, dans mon cas ?

(À suivre… se vouloir artisan en tant qu’écrivain...).

4 avril 2021

Nos projets et ceux de Madame Corona

 

 

Mon projet de fin de vie.

(Alan Watts et Madame Corona ne peuvent évidemment être d’un total accord sur ce sujet.

Moi non plus

Mon projet de jardin se voudrait un poème&peinture d' Avant Mourir en trois dimensions…

&

"Que faisons-nous sur terre ? A l'exception de quelques simples d'esprit, personne ne semble réaliser que vivre c'est sentir le parfum des fleurs, écouter la mer, regarder les arbres frissonner dans le vent, escalader les montagnes, manger du pâté en croute, boire du vin de Malvoisie et caresser une jolie femme. Et pourtant, cela ne coûte pas cher à côté de ces milliards engloutis pour les dépenses du Royaume, la Puissance et la Gloire.
(...)

Voltaire disait sagement qu'il faut cultiver son jardin. Nous payons des fermiers pour ne pas travailler, ni même récolter. Nous n'aimons pas les légumes, les plantes, tout ce monde vivant : il nous paraît au-dessus de notre dignité d'en jouir, hypnotisés que nous sommes par l'érection des boites rectilignes.

Une longue pratique de la méditation empruntée au yoga et au bouddhisme zen m'a permis de comprendre qu'il n'y avait rien de dégradant à se servir de ses mains. (...) Pommiers, rangées de laitues, carrés d'herbe, buissons de haricots ou plantations de pomme de terre, peuvent vous apporter un plaisir, érotique et mystique, d'une intensité insoupçonnable et admirable. (...)

Je vais vous dire ce que je veux, et ce qui me satisfait. Je veux passer ma vie à méditer dans le silence, marcher lentement, éprouver le sens fondamental de l'existence dans l'émerveillement, surprendre tous les sons, sentir les nuages et les étoiles me caresser les yeux. Je veux bannir l'angoisse, la tourner en dérision, saisir la vie et la mort comme deux faces indissociables d'une même médaille. Je veux une compagne qui tour à tour m'obéisse et me contredise, m'admire et me surpasse, se fonde en moi et lutte contre moi. Je veux ... écouter aussi celui qui vient m'apprendre ce que j'ignore, avec une curiosité sans ennui. Je veux regarder dans l'eau les reflets de la lumière et les ondes du vent, pays des mouettes, des pélicans, des goélands, des flamands et des canards sauvages. Je veux m'asseoir sur un rocher lointain ou sur une plage déserte, entendre les vagues et regarder le ciel de l'Ouest que vient laver l'aurore. Je veux décocher des flèches si haut dans le ciel qu'elles deviennent oiseaux. Je veux contempler les montagnes, errer dans leurs vallons et leurs forêts, percevoir au crépuscule d'invisibles cascades. (...)

Je veux aller dans ma grande cuisine chatoyante de couleurs essayer une nouvelle soupe ou un nouveau ragoût, cuire le poisson à la vapeur ...

Aussi terre à terre que cela puisse paraître, c'est là tout le paradis que je me souhaite. (...)"
Alan Watts

&

禅 园 Directement ou indirectement, il m’a été souvent demandé ces derniers temps, d’où me venait cette idée de “yuan” et pourquoi cette “idée” m’est devenue presque aussi précieuse que ma vie même.
Concernant l’idéogramme proprement dit et même le mot, c’est simple, clair et net : de la récente lecture du livre Un jardin de lettré*.
Et, je suis toujours en recherche d’une expression chinoise qui soit expressive pour un occidental, tout en étant recevable et clairement comprise par un chinois.
A titre provisoire, j’ai adopté l’expression “Chanyuän”
禅 园 , que je traduis par « Jardin de Contemplation », mais, qui peut tout aussi bien se traduire par Contemplation (dans) le jardin. Ce que je désire exprimer n’en serait pas altéré. Par contre, il est de la plus haute importance que “Chan” soit rendu par contemplation, car la contemplation aussi bien bouddhiste que taoïste (voire néo-confucéenne), est précisément l’alliance harmonieuse de la méditation et de la compassion. Car, cette alliance est une réponse à la double et néanmoins similaire question : Comment puis-je aimer et aider l’autre si je ne me connais pas moi-même ? Comment puis-je prétendre aimer et aider l’autre si je ne comprends pas qu’il est aussi moi que moi-même ?

四合院 sìhéyuàn, signifie simplement une maison à cour intérieure, comme il y en a en France, et indique un retranchement du monde extérieur, une zone privative, voire défensive, par rapport à l’espace commun. On pourrait presque dire que c’est l’inverse : le “yuän” taoïste est une ouverture sur le monde naturel, sur l’environnement. La cabane qui y est bâti est un abri. Il va sans dire que lorsque c’est l’Empereur qui se pique de jouer les écolos, le dit “abri” peut se transformer en véritable palais, mais la structure architecturale d’ouverture et de relation écologique est maintenu. Voilà pour le vocabulaire.

Quant à yuan

Il s'agit du principe, de ce qui vient en premier. (le même entre dans la composition de "n°1" du parti, dans "fondateur", etc.
Dans le contexte de ce site, ce "principe" est la Nature même, à laquelle va s'agréger la Culture, l'acte culturel de jardiner, ici dans un but d'agrément esthétique et spirituel.
Cette manière d'entourer la nature, qui correspond bien à la première démarche d'un jardin à la chinoise ("habiter" conviendrait aussi) l s'agit du principe, de ce qui vient en premier. (le même entre dans la composition de "n°1" du parti, dans "fondateur", etc.
Dans le contexte de ce site, ce "principe" est la Nature même, à laquelle va s'agréger la Culture, l'acte culturel de jardiner, ici dans un but d'agrément esthétique et spirituel.
Cette manière d'entourer la nature, qui correspond bien à la première démarche d'un jardin à la chinoise ("habiter" conviendrait aussi)

pairi daiza signifiant jardin clôturé

= = =

* Antoine Marcel, Ed. Alternatives.

2 avril 2021

un intermède

 

Je ne reviendrai qu'après Pâques, mardi ou mercredi. 

Je fais face à mon/ma mien Corona...

à bientôt ; Joyeuses Pâques à vous !

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité