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La Philosophie d'Alan Watts
4 octobre 2020

Alan Watts reçoit Madame Corona, 5

000, 05

 

Sans m’appuyer sur Alan Watts, ni m’y référer directement.

 

Ce qui pourrait s’appeler aussi : A compliquer les choses.

 

(La dernière partie, 6, de mon introduction dira la méthode globale de ma nouvelle étude de la philosophie d’Alan Watts et mes espoirs de réalisation de mon Quatrième Age – et des « rattrapages » qu’il nécessite, mais pour lesquels je me demande si Madame Corona ne pourrait pas être une aide tout aussi bien qu’une terrifiante usurière éxigeant le recouvrement de son dû & créance.)

Mes chroniques proprement dites débuteront après l’anniversaire de la mort terrestre d’Alan Watts, laquelle intervient peu avant celui de ma naissance – j’adore laisser sous entendre des significations/interprétations/opinions là où, au vrai, je n’en vois ni n’en cherche aucune. Sauf que tout est lié et que la vie et la mort de la plus « insignifiante » des bactéries appartiennent au Jeu (lilâ) du Cosmos.

 

Certes, les rapports yin-yang ressemblent à ceux de la nuit et du jour, mais pour saisir yinyangdao il faut avoir compris que cette nuit ne fait pas venir le jour, mais que la rotation de la Terre en donne l’impression. Situer le caractère yin par rapport à son indissociable yang n’est utile qu’en nommant la « séquence » phénoménale en cause i.e. son mouvement dans une disposition d’une « carte » imaginaire – en trois dimensions – du macrocosme et du microcosme.

On peut ainsi amorcer le dévoilement de l’écologie, la très sage écologie, du taoïsme depuis quatre milles ans ! La recette du raisonnement repose sur le même constat que celui d’un nuit (yin) posée comme inséparable de son contraire (yang) n’existe nullement en eux-même.

Il en va ainsi, par exemple APPLIQUE, du climat (yin) et de l’économie (yang) du mondialisme.

(L’économiste qui accepterait d’utiliser la terminologie philosophique & chinoise, nous dirait que sous ce rapport là, ce yinyang là équivaudrait à un retour à l’age de la cueillette et de la chasse de proximité. Ma foi, un retour à l’état d’esprit, – au ressenti psychologique – qu’invitent les idées d’accueil, d’accueillir, recueillir comme un rejet de toute transformation alimentaire d’un produit qui ne soit local, ou tout proche résoudrait bien des problèmes, notamment de santé.)

Dans ce même ordre d’idées, il faut bien dire que l’une des meilleures manières de se fourvoyer dans son ouverture intellectuelle & affective aux richesses spirituelles de l’Orient consiste à continuer de juger le monde (naturel, social, culturel ou des personnes « culturellement » impliquées) selon ses propres systèmes de valeur. Supposer que les spiritualités orientales ressemblent aux nôtres, mais en mieux, ne peut qu’être source d’erreurs et ne peut qu’exposer à de douloureuses déceptions. L’être humain est le même partout sur cette planète. Il est un planètarien.

Ses cultures sont diverses, tantôt en correspondance avec une aire géographique, tantôt à l’intérieur d’un même « monde »… austral, américain, chinois, européen, indo-européen, indonésien. A l’évidence, il existe un abîme entre les autochtones amazoniens et les politicards & affairistes de Brasilia, les « sauvages » des îles du Sud de l’Inde et les Cols blancs de New-Delhi, etc. Tous les continents et sous-continents ont leurs grandes métropoles et leurs tribus isolées, certaines réellement « sauvages » selon nos critères et systèmes de valeur. Mais, les écologistes le rappellent (pas assez souvent, semble-t-il) la « pollution » n’épargne absolument personne vivant sur Terre. Et, la grande nouveauté du XXI° siècle, est la découverte que diverses substances et molécules naturelles, sont aptes à contrer en tout ou partie, la pollution humaine. Tout logiquement, mais contre tout bon sens, les divers penseurs des quartiers huppés des métropoles, au lieu de se faire les avocats de ces réserves naturelles, paraissent vouloir se comporter comme si l’hypothèse d’accorder une prévalence de la nature1 – en certains domaines et/ou sur certaines zones – était ressentie comme une insulte personnelle.

 

 

1Si j’ose dire au sens premier, en dépit de la présence de Madame Corona

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