Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Philosophie d'Alan Watts
21 novembre 2020

Alan Watts reçoit Madame Corona, 7

Alan Watts reçoit Madame Corona, 000, 7

 

En 1973, le 17 Novembre, dans la nuit, le décès d’Alan Watts entraîna une importante modification du cours de ma vie intérieure et personnelle. Bientôt cinquante ans après, son souvenir me tient compagnie et son approche du comparatisme comme sa manière de vivre La Tradition me guident.

 

Un soir, Alan Watts aurait déclaré « Curieux ! Je ne ressens plus mon corps ». Il aurait esquissé quelques pas de danse, comme pour vérifier l’existence de son corps, s’excusa et monta se coucher. Il y monta le 17. Mais, quand Mary Jo, son épouse vint pour l’éveiller au matin du 18, elle découvrit qu’il « avait quitté son corps ». Ce que l’on appelle la « mort », en Occident, depuis toujours. Quand le corps meurt, la personne toute entière meurt. D’où, je suppose, l’importance de la résurrection des corps dans le Christianisme. L’être personnel de chacun ne s’incarnant qu’une seule et unique fois ; ce qui revient à dire qu’en naissant, on accède à « La Vie », pour une seule et unique existence incarnée. L’apparition et la disparition du corps marquent les limites entre « La Vie » et « La mort ». (A la fin des temps, il est de la plus haute importance que l’on retrouve son corps, ressuscité, sans quoi… ben quoi, j’avoue que je n’en sais rien. Un pur esprit, un fantôme. Je propose que nous en reparlions à la fin des temps.

 

Pour le temps présent, qui court, je suis encore un peu sous le choc de deux articles du journal « Le Monde ». Je les ai revécus avec une intensité, à laquelle je ne m’attendais pas. Le premier n’était un entrefilet d’une dizaine de lignes annonçant le décès d’Alan Watts, chez lui, dans les collines de la Mill Valley, San Franscisco. Le second était un long article de Jean-Michel Palmier. Je ne suis pas du tout de son bord, mais il faut que reconnaître que son enthousiasme communicatif dégage bien la « place » d’Alan Watts dans la Contre-Culture américaine. (Toutefois, bonne ou mauvaise selon ses aspects, celle-ci ne définit, ni ne cerne, pas même n’évoque le Tao, « La Voie ».)

 

Mon prochain billet indiquera la méthode des quatre années que j’assigne à la réception de « Madame Corona », à l’art de vivre que suggère sa philosophie. Je préciserai le sens de certaines expressions, dont en premier lieu « art de vivre » qui n’est pas un art de la « bonne vie ». Dans mon cas, loin d’être bien original, ce fut, c’est encore – en partie, un judo mental d’utilisation de la force adverse, où comme mon Maître me le donna, une navigation Vent Debout, i. e. au plus près du vent contraire, à la direction que l’on veut prendre.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité